Bilan Culturel – Janvier 2020

Lectrice compulsive et férue de culture, je me lance dans les bilans culturels mensuels !

J’adore les lire ou les regarder sur les blogs et les chaînes Youtube que je suis. Cela permet toujours de faire de nouvelles découvertes et de s’évader le temps de la lecture ou du visionnage.

Nous sommes sur un mois de janvier plutôt prolifique en terme de culture donc sans plus tarder, commençons !

Cinéma

Brooklyn Affairs d’Edward Norton

Titre original : Motherless Brooklyn

Je triche un peu car je l’ai vu au cinéma le 31/12/2019 (ça commence bien !^^)

Dans ce film, nous suivons Lionel Essrog, détective privé atteint du syndrome de Gilles de La Tourette, enquêtant dans le New-York des années 50 sur la mort de son ami et mentor, Frank Minna.

Mon avis : La bande originale, très présente, est géniale et porte le film. Je me suis sentie tout de suite embarquée dans l’ambiance de ce film policier. Les images sont superbes et reconstituent magnifiquement les différents quartiers de l’époque. On y retrouve les éléments qui font un bon polar, tout en y trouvant également quelques touches de poésie.

Bref ! J’ai adoré.

Bonus :

 

Lectures

Elles sont nombreuses ! Pour ne pas m’étaler, je ne parlerai ici que des lectures terminées en janvier, que le livre ait été entamé en janvier ou précédemment. Je passe également sous silence les livres en cours.

L’Odyssée d’Homère

Iliade et Odyssee

J’avais sur ma liseuse l’Iliade et l’Odyssée d’Homère depuis un bout de temps déjà.

Ayant terminé la première fin 2019, j’ai ensuite dévoré l’Odyssée.

Si l’Iliade raconte les épisodes de la guerre de Troie, l’Odyssée quant à elle, relate le retour, semé d’embûches, d’Ulysse auprès de sa femme Pénélope.

Mon avis : Si je connaissais l’histoire d’Ulysse dans les grandes lignes, j’ai été agréablement surprise par la structure de ce poème. En effet, celui-ci est composé de 24 chants, soit 24 chapitres, ce qui permet à la fois d’avancer rapidement dans l’histoire, tout en ayant le détail de chacune des épreuves rencontrées par Ulysse.

J’ai terminé ma lecture avec l’envie de me replonger dedans et je rêve désormais de pouvoir obtenir une belle version papier illustrée.

Croc Blanc de Jack London

Titre original : White Fang

Croc BlancJe pense que tout le monde connaît, même sans avoir lu le roman, l’histoire de ce jeune chien-loup, né à l’état sauvage dans le Grand Nord canadien, recueilli par des amérindiens qui lui donne son nom, cédé à un homme blanc sans foi ni loi, puis sa rencontre salutaire avec son dernier « maître ».

Mon avis : Je recommande la lecture de ce texte à tous.

Selon moi, c’est un roman pour toutes les générations.

Jack London retranscrit avec brio la nature « sauvage » (en opposition aux sociétés humaines civilisées). Il dépeint des paysages majestueux, brosse une palette variée d’émotions et sentiments humains (haine, violence, cupidité, amour, esprit de liberté, confiance, respect…).

Pour conclure : ce texte est magnifique, bouleversant, et il m’a amené plusieurs fois à me demander quel monde était le plus hostile, celui de la nature, belle, dangereuse, sauvage, implacable ou celui des hommes, brutal et cruel par bien des aspects, mais perfectible grâce à l’éducation, au respect et à la confiance. J’ai hâte de lire un autre ouvrage de cet auteur !

Kamouraska d’Anne Hébert

KamouraskaRoman de la littérature québécoise publié en 1970 ayant reçu le prix des libraires en 71, l’histoire se base sur un fait divers réel qui s’est déroulé au Québec en 1839.

Je vais donner le résumé de la 4e de couverture pour ne pas en dire trop à celles et ceux qui souhaiteraient découvrir ce roman : Au chevet de son époux mourant, c’est sa propre mémoire que veille Elisabeth d’Aulnières. Enfouis sous le temps et les songes, les souvenirs de sa jeunesse tumultueuse refont surface : l’histoire, en 1839, de son innocence salie, d’une passion tragique de chair et de sang, d’amour et de mort. Un secret dissimulé sous l’opaque silence des apparences et de l’honneur. Un amour éperdu enterré vivant sous les neiges québécoises…

Mon avis : J’ai été surprise par le rythme du récit (chapitres courts de 2-3 pages, chronologies entremêlées) mais cela colle bien à l’état dans lequel se trouve Elisabeth qui, épuisée par la veille auprès de son (second) mari mourant, se remémore dans un demi sommeil, son passé de manière hachée, confuse. Ce n’est pas un coup de cœur (le thème principal ne m’accroche pas plus que ça) mais je ne regrette pas de l’avoir lu.

Fugitives d’Alice Munro

Titre original : Runaway

FugitivesFugitives est un recueil de huit nouvelles dont le thème principal est la fuite et dont les personnages principaux sont des femmes qui n’ont rien de particulier : Elles fuguent. S’échappent. S’en vont voir ailleurs. Elles : des femmes comme les autres. Par usure ou par hasard, un beau matin, elles quittent le domicile familial ou conjugal, sans se retourner.[…] Alice Munro met en scène ces vies bouleversées. 

Mon avis : Grâce à Fugitives, j’ai découvert le genre de la nouvelle et j’ai beaucoup aimé.

D’autant plus que le style dAlice Munro (Prix Nobel de littérature en 2013) est un régal : c’est très bien écrit, les descriptions sont précises, et j’ai été happée par les différentes intrigues.

J’ai trouvé aussi très intéressant de découvrir la situation des femmes au Canada à différentes époques, et à travers leurs yeux.

Enfin, si j’ai adoré Hasard et Subterfuges, j’ai trouvé cependant certaines nouvelles un peu tristes (Silence), voire déprimantes, mais c’est sûrement propre à chacun selon sa sensibilité.

En conclusion, c’est un goût doux-amer que m’a laissé ce recueil.

L’Illusioniste de Gérard Denamps

IllusionnisteDans ce roman, nous suivons Justin Planchard qui, après un accident malheureux et une rencontre fortuite, se retrouve en possession d’une plante aux vertus miraculeuses, et dont il va essayer de faire profiter le plus grand nombre.

Mon avis : Je n’ai pas été convaincue par ce roman et j’ai d’ailleurs failli en abandonner la lecture. Le personnage principal m’a semblé antipathique et certains passages/dialogues inutiles et/ou agaçants. Mais je suis contente d’avoir persévéré, j’ai apprécié le twist final intéressant qui sauve le livre d’un « bof, sans plus ».

Les fous de Bassan d’Anne Hébert

Fous-BassanTroisième lecture issue de littérature canadienne et deuxième ouvrage d’Anne Hébert que j’ai découvert, les Fous de Bassan relate, au travers des lettres de différents personnages, la tragédie qui a bouleversé la vie d’un village (fictif) québecois, Griffin Creek,  situé près du fleuve,  à un endroit où il « devient immense comme la mer ». Qu’est-il arrivé à Olivia et Nora, deux cousines adolescentes, disparues le soir du 31 août 1936 ?

Mon avis : J’ai adoré ma lecture !

Le suspens est maintenu tout du long même si les lettres des différents personnages que nous suivons nous en apprennent toutes un peu plus sur ce qui s’est passé ce fameux soir, pourquoi, comment…

C’est beau par l’écriture (ces descriptions ! ) qui varie selon le narrateur en et on retrouve le style d’Anne Hébert pour certains personnages (rythme fractionné pour le pasteur, des phrases courtes sans verbes, comme un poème, pour Perceval). C’est sombre (notamment la place et la vision de la femme en 1936 dans ce village qui vit en vase clos…) et ça fait froid dans le dos quant à la conclusion.
Anne Hébert ayant écrit de nombreux poèmes, je pense que je vais me pencher prochainement sur un de ses recueils…

Bonus (tiré du livre de Perceval Brown) : Chaque vague examinée par moi. Scrutée dans ses secrets, camouflés d’écume. Chaque vague éprouvée dans sa tension et son soulèvement. Chaque vague soufflée par moi lorsqu’elle s’étend sur le sable et meurt.

 

Séries

Pour le mois de janvier, je ne mentionnerai que deux séries : la première parce que c’est une nouvelle découverte, et la seconde parce que je l’ai enfin terminée.

The Witcher de Lauren Schmidt Hissrich

D’après la saga littéraire de Andrzej Sapkowsk (Le Sorceleur)

Nous suivons dans cette nouvelle série, Geralt de Riv, un mutant, chasseur solitaire dont la mission est de tuer des monstres en échange d’argent.

Mon avis : J’ai beaucoup aimé cette nouvelle série fantastique. La saison est courte (8 épisodes), la photographie est belle, les personnages féminins sont forts (girl powa!^^), et les thèmes abordés intéressants.

L’histoire se dévoile peu à peu (notamment à partir du 3e épisode de souvenir, où on comprend que la chronologie n’est pas linéaire). En somme, une série prometteuse et j’ai hâte d’en apprendre plus sur les différents personnages.

Jane The Virgin de Jennie Snyder

D’après la telenovela vénézuélienne Juana La Virgen

Logo original de la série.

En janvier, j’ai regardé la cinquième et dernière saison de Jane The Virgin.

Le pitch de la série est le suivant : Jane, jeune femme de 24 ans, très pieuse, encore vierge et sur le point de se fiancer, se retrouve inséminée artificiellement par accident.

Mon avis : J’ai beaucoup aimé cette série que j’ai trouvé rafraichissante et bourrée d’humour.

Les situations sont souvent improbables mais c’est le jeu lulu, puisque comme se plaît à nous le répéter le narrateur, nous sommes dans une télénovela. Il s’agit d’une des rares séries que j’ai apprécié regarder en VF, rien que pour la voix-off de ce dernier, mais je pense qu’il est possible dans quelques années que je me replonge dans la série en VO cette fois pour entendre parler à la fois anglais et espagnol !

 

Et vous ? Votre début d’année a-t-il été aussi riche que moi niveau culture ?