La transition #3

Un an…Un an déjà depuis la parution de mon dernier article sur le blog.

Que s’est-il passé ?

Je fais le point sur mon expérience et peut-être que cela pourra intéresser certaines personnes.

> Les raisons pour lesquelles j’ai ouvert un blog :

J’ai lancé ce blog pour sortir de ma zone de confort.

Lisant depuis le début de la blogosphère un nombre incalculable de blogs, visionnant de nombreuses vidéos Youtube, j’ai eu envie, moi aussi, de partager mes réflexions sur des sujets qui m’intéressaient, et d’apporter ma petite contribution, d’ajouter ma pierre à l’édifice.

J’avais ouvert un premier blog cinq ans auparavant et je savais que cette activité de mise en forme des idées et d’écriture dans un objectif de partage m’avait bien plu.

Revenant d’un voyage qui m’a profondément touchée, j’étais également dans une période où je travaillais à mon épanouissement personnel. Le blog me semblait donc un bon moyen pour soutenir le développement de cet épanouissement, d’autant plus qu’en me sortant de ma zone de confort, cela participait à la consolidation de ma confiance en moi.

> Les raisons pour lesquelles je n’ai rien écrit pendant un an :

Si une fois lancée, j’ai produit des articles de façon régulière, très vite, le rythme de publication s’est fait plus lent, voire inexistant.

N’ayant plus l’habitude d’ordonner mes idées, l’écriture d’article est très chronophage pour moi. Je n’ai pas d’organisation précise pour le blog (ce qui est étonnant quand on me connaît, moi qui suis une « miss organisation »), je ne note pas mes idées d’articles quelque part quand elles viennent, et cela me prend ensuite des heures de rédaction car je fonctionne à l’intuition. Je ne sais jamais quel angle je vais prendre avant de débuter la rédaction ce qui me conduit à en tester plusieurs, à hésiter, et à revenir sans cesse sur les paragraphes précédents…

Donc pour que je débute un article, il faut que plusieurs critères soient réunis au même moment : avoir une idée à partager, être à proximité de mon ordinateur quand elle me vient, et avoir plusieurs heures devant moi pour débuter la rédaction de l’article et le développer suffisamment afin de pouvoir le terminer en une seule fois (j’y reviens parfois une deuxième fois, le lendemain).

Dans le cas contraire, c’est-à-dire si je ne termine pas l’article rapidement après avoir entamé sa rédaction, j’entre dans une dynamique de perfectionnisme contre productif, qui sape ma motivation. Ma volonté décline et l’envie de partager l’idée en question s’étiole.

À cela s’ajoute le fait que j’ai une tendance à me mettre une pression inutile toute seule pour atteindre les objectifs que je me fixe. Et à force de consulter de (trop) nombreux blogs…j’en ai oublié qu’il s’agit, pour la plupart, de blogs professionnels, ou ayant cette vocation.

De mon côté, je me suis lancée « à l’arrache » tout en ayant, (in?)consciemment, l’envie de ressembler à tous ces blogs que je voyais, et ça ne pouvait pas fonctionner ! 😉

Si je l’avais réellement voulu, j’aurais pu mieux m’organiser, et dégager du temps exprès pour le blog. Mais pour être tout à fait honnête, ce n’était pas une priorité : j’avais besoin d’exprimer ma créativité par un autre moyen, loin de tout écran.

> Les enseignements que j’ai tiré de cette expérience :  

Quand je me suis lancée dans l’aventure « bloguesque » (ça ne se dit pas ? ah bon…), j’en étais à la naissance du développement de mon épanouissement personnel. Celui-ci était tout balbutiant, et j’ai appris qu’il faut tester pour savoir si une activité nous plaît ou non.

J’ai également appris que la vie est faite de transitions et de changements, et que les périodes de transitions peuvent parfois nous paraître longues. On peut avoir l’impression que rien ne se passe, mais il faut laisser le temps au temps…comme la chenille dans sa chrysalide qui se prépare à devenir un magnifique papillon 🙂

De mon côté, la transition la plus marquante a été mon besoin de ralentir, de revenir à l’essentiel pour moi. J’ai pris conscience de la manière dont je sur-consommais les différents contenus proposés sur internet. J’ai arrêté de consulter certains réseaux sociaux, et j’ai fait une coupe drastique dans les blogs, chaînes Youtube et personnes que je suivais sur les réseaux. Aujourd’hui, je choisi avec plus de soin les contenus (blogs, youtube, réseaux sociaux) que je suis pour une consommation raisonnée d’internet et je sais pourquoi je lis/regarde/écoute tel ou tel contenu : inspiration, divertissement, connaissance.

Cela a forcément eu un impact sur le fait que je ne produise rien ici, d’autant plus que j’étais à la recherche de plus d’authenticité dans l’ensemble de ma vie et que je voulais que ça se reflète ici.

Cette expérience m’a également appris à lâcher prise. Par exemple, au niveau « technique », quand je souhaite illustrer un article, c’est la croix et la bannière : disque dur HS, smartphone (avec lequel je prends mes photos) et ordinateur non compatible…et j’en passe ! (Vous voyez la photo qui illustre cet article en haut ? Elle n’a rien à voir avec la choucroute mais c’est une des seules à laquelle j’avais accès rapidement sur mon ordinateur…je l’aime bien, elle me rappelle des souvenirs, je me suis donc dis « ok », choix que je n’aurais pas fait il y a quelques mois, préférant ne rien faire du tout…)

> Quel avenir pour le blog ?

Aucune idée ! 😉

Je ne me mets aucune pression. Je vais le conserver car je trouve que c’est un très bon exercice pour moi qui cherche à développer mes capacités à partager une idée de façon structurée, à renforcer ma confiance en mes compétences d’écriture, et à challenger ma persévérance.

Je trouve aussi que c’est un très bon outil de développement personnel, à partir du moment où on prend le temps d’analyser pourquoi on le fait, pourquoi on y arrive et pourquoi on freine.

Cette expérience fait partie d’un tout et cela ne peut que m’aider à grandir ! 🙂

Sur ce, Hakuna Matata !

 

Et vous, vous avez un blog ? Pourquoi ?