Carnet de route bolivien – 1/5

Hello !

Un peu comme Bilto, le tiercé voyage, c’est mon dada !

Et rien de tel pour faire durer le plaisir que de me replonger dans mes souvenirs, mes notes et mes photos.

Pour vous qui arrivez par hasard? sur cet article, laissez-moi avant de commencer vous (re)donner le contexte : voyage d’une vingtaine de jours en Bolivie, entre mère et filles dans le but de retrouver l’une d’elle, partie en sac à dos à la découverte de l’Amérique du sud puis centrale.

Les protagonistes :
Mommy, la mère. Premier voyage loin de son confort. Signe distinctif :  s’est cassée la cheville 3 mois avant de partir. Rééducation encore en cours au moment du départ.
Cyri., la sista. Voyageuse au long cours. Arrive du Chili. Signe distinctif : porte un sac quechua sur le dos.
Je aka moi-même. Relate mon voyage dans un récit personnel. Signe distinctif : prononce régulièrement la phrase « c’était une bonne/belle journée, non? ».

JOUR 1

Dimanche 07 mai 2017.
Paris > Madrid > Santa Cruz

Notre premier avion décolle d’Orly à 18h40. Première étape : Madrid !
L’enregistrement des bagages se fait rapidement, nous récupérons nos billets pour les 3 vols à venir et nous n’avons plus à nous occuper de nos bagages.

Arrivées à Madrid, nous devons marcher un bon moment et prendre la navette pour rejoindre le terminal 4.  Vingt minutes plus tard,  Mommy et moi arrivons juste à temps pour l’embarquement. Nous qui pensions avoir le temps de manger un bout avant de monter dans l’avion, c’est raté ! Mon estomac commence à crier famine, je n’ai rien avalé depuis mon repas de midi, j’ai FAIIIIIM !

Du coup, le début du vol ne se passe pas très bien pour moi, j’ai tellement faim que j’en ai mal à la tête, j’ai chaud…clairement, je ne me sens pas bien. Donc autant vous dire que j’accueille le repas avec grâce ! Une fois rassasiée, le vol se passe plutôt bien, je redeviens aimable avec Mommy 😉 et nous en profitons pour nous reposer.

JOUR 2

Lundi 08 mai 2017.
Santa Cruz > La Paz

Arrivées à 4h, heure locale, à Santa Cruz. Nous sommes surprises par la chaleur à la descente de l’avion. Nous suivons les autres passagers et arrivons au contrôle des frontières. Deux files s’organisent, avec d’un côté, les ressortissants du pays, de l’autre, les étrangers. Au bout de 30 min, c’est enfin notre tour. Quelques questions sur le motif de notre visite, une petite photo, et nous voilà libres d’aller prendre notre dernière correspondance pour La Paz ! Enfin…pas tout à fait. On suit encore une fois les passagers qui, comme nous, viennent de passer la frontière, puis nous passons la douane. Ça y est ! Nous pouvons chercher un panneau qui indique notre prochaine porte d’embarquement. Le stress monte légèrement car nous ne connaissons pas cet aéroport et nous ne savons pas si allons devoir marcher longtemps, comme la veille à Madrid…Ce serait bête de louper le dernier avion si proche du but ! L’embarquement est censé débuter dans quelques minutes…Finalement, nous passons rapidement la sécurité à l’étage, et nous voilà devant la porte.

Bien sûr, lembarquement n’a pas commencé et il ne commencera pas avant 20 min. Nous en profitons donc pour nous poser et commencer à discuter de l’hébergement du soir que nous devons trouver. J’avoue que je comptais sur Cyri. pour nous accueillir à l’aéroport et gérer l’hébergement de la première nuit, mais qu’à cela ne tienne, me voilà dans le bain d’emblée !
Le trajet jusqu’à La Paz se passe bien et j’en profite pour feuilleter mon guide, à la recherche d’infos sur cette ville. Le jour se lève et nous voyons par le hublot des sommets enneigés. Quand nous survolons La Paz, ma voisine me prévient que nous arrivons et nous montre El Alto par la fenêtre. On mesure vite l’immensité de la ville et je suis marquée par la couleur ocre qui, vue du ciel, se dégage de la ville.

Enfin, nous y voilà. La Paz.
Nous descendons de l’avion et cette fois-ci c’est la fraîcheur qui nous saisit. La raréfaction de l’air nous oblige à marcher lentement mais mis à part le manque de souffle, tout va bien ! Ma première crainte se dissipe et j’espère intérieurement que nous ne souffrirons pas plus que ça du mal des montagnes.
Une fois les bagages récupérés nous nous dirigeons vers un distributeur de billets et sortons pour chercher un taxi. Un chauffeur se propose, je jette un œil à sa voiture et je vérifie que le numéro de téléphone figure bien sur le toit. Je lui demande le prix de la course pour rejoindre l’hôtel que nous avons sélectionné avec Mommy. Le coût de la course (forfait jusqu’à 4 pers.) est bien de 70 Bs. Banco !

Une fois à bord, notre chauffeur nous apprend que le trajet est de 30 min. Nous sommes proches, mais pas encore arrivées ! La circulation est dense, à la fois fluide (aucun pare-chocs ne se touche) et chaotique (on oublie les priorités et on dit bonjour aux nids de poule). Pour éviter les bouchons des axes principaux, notre taxi prend de petites routes pavées qui descendent à pic. Ça secoue mais on voit bien qu’il maîtrise et Mommy, qui a d’habitude le vertige, rigole bien pendant le trajet !
Il est 8h quand nous arrivons devant notre hôtel. Nous avons à peine le temps de sortir du taxi que le personnel de celui-ci a déjà récupéré nos bagages dans le coffre et les a emmené à la réception. Surprenant, mais efficace ! 😉

Pour le choix de l’hébergement, plusieurs critères étaient à prendre en compte : 1/ Cyri. arrivant dans l’après-midi à la gare routière principale, Plaza Antofagasta, nous voulions un logement dans le centre. 2/ On cherchait  un hébergement confortable pour se reposer correctement la première nuit car nous repartions dès le lendemain.
Comme je suis curieuse et même si Cyri. devait s’en occuper*, j’avais avant de partir, fait un repérage de plusieurs hébergements. Et ça m’a été bien utile au moment de choisir un hébergement à la dernière minute !

* Cyri. devait arriver avant nous à La Paz, mais un distributeur chilien l’a retardé en lui avalant sa carte bancaire la veille

Nous avons donc opté pour l’hôtel Rosario, sur la Calle Illampu.
N’ayant pas de réservation et aucune chambre triple n’étant disponible pour la nuit, nous réservons sur place, deux chambres. Bien sûr, comme il est tôt, elles ne sont pas encore libres. Le personnel, très pro MaelleBlueBird-carnet-bolivie-rosario-webet accueillant, nous propose alors de patienter dans le patio intérieur tout en buvant une infusion et en profitant du wifi ! Une petite heure plus tard, nous prenons possession de notre chambre, au rez-de-chaussée de la cour intérieure, qui se trouve à l’arrière de l’hôtel. La fatigue du voyage aidant, la fraîcheur dans la chambre se fait sentir rapidement mais heureusement, la chambre est dotée d’un bain d’huile que je m’empresse de brancher et d’allumer ! En grande frileuse, je repère et jauge les couvertures supplémentaires à disposition : épaisses, lourdes, bien chaudes > PAR-FAIT ! 🙂
Nous nous écroulons, surtout Mommy qui fait un somme d’une bonne heure, sur nos lits respectifs.

Après ce repos bien mérité, nous décidons de profiter de cette journée pour découvrir tranquillement la ville, avant de nous diriger vers la gare routière principale, pour accueillir Cyri. à la descente du bus. Nous partons donc pour une balade de 4H dans les rues de La Paz !

Nous sommes parties le nez au vent, avec pour seuls objectifs : rejoindre le Prado, au sud de l’hôtel, manger un bout, et remonter vers le nord à la gare. Mais nous avons quand même découvert la Plaza San Francisco, immense, pleine de vie, et son imposante basilique, l’Iglesia de San Francisco. Nous avons suivi et dépassé sur l’Avenue Mariscal Santa Cruz, un défilé rassemblant des centaines de cholas. Nous avons bifurqué et visité le tranquille petit Mercado Camacho, avant de revenir vers l’animation d’El Prado et retrouver notre défilé haut en couleur. Nous avons aussi découvert des rues plus calmes, mais jamais bien loin de l’animation qui caractérise La Paz. Nous avons été impressionnées par le joyeux bazar qui se dégage de la ville : un mélange de piétons, de voitures, de collectivos, de marchés et de stands de rue.
Entre l’altitude, les marches à gravir et le soleil qui tape fort, le manque de souffle n’est pas une légende : attendez-vous à découvrir la ville d’un pas tranquille !
Pour finir notre balade, nous décidons de rejoindre la gare à pied dans un dernier effort (ça monte dur !). Bien nous en fait car nous découvrons les marchés des rues Manco Capac et Viaccha où nous ne croisons que des locaux.

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À la gare, nous comprenons vite que le bus de Cyri. a du retard (elle arrivera 2h plus tard). Nous trouvons un banc pour reprendre notre souffle et patientons, bon gré mal gré.

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Gare principale de La Paz crédit image

Si au départ, nous sommes dans un endroit calme de la gare, nous nous déplaçons pour mieux voir les arrivées des passagers, et nous découvrons pour la première fois le rabattage tonitruant des vendeurs de tickets de bus. C’est amusant mais c’est très vite fatiguant. Avec Mommy, nous décidons de retourner dans le coin de la gare plus calme où nous croisons…Cyri. !! <3

Ça y est, le trio est réuni, et nous rentrons à pied à l’hôtel où nous nous reposons un peu avant de décider d’y dîner. Les unes comme les autres, nous sommes éreintées par cette journée de voyage. La soirée est super, la nourriture succulente mais je m’endors à moitié à table. Nous ne faisons pas long feu et regagnons nos chambres pour dormir. Extinction des feux : 19h30 !!
Très franchement, cet hôtel a tout pour séduire. Il est charmant, les chambres sont vastes, confortables et calmes (même Cyri. avec sa chambre côté rue, a bien dormi). Le personnel est très accueillant et le restaurant, qui accueille un petit déjeuner (buffet) copieux et délicieux, est excellent. Sans parler de sa situation, qui est parfaite.
Le seul hic que nous avons rencontré est arrivé au moment de régler la nuit, le lendemain matin…

JOUR 3

Mardi 09 mai 2017.
La Paz > Cochabamba

Réveil 6h30. Nous partons pour Cochabamba aujourd’hui ! J’ai hâte car de toutes les villes que nous avons prévu de visiter, c’est celle-ci que je veux voir en particulier. Surtout, après la nuit que je viens de passer, à chercher mon souffle au moindre mouvement, je me dis que redescendre en altitude est une bonne chose.
Nous prenons notre petit-déjeuner au Rosario, et honnêtement, c’est un des meilleurs que j’ai pu prendre. La qualité est au rendez-vous et nous prenons des forces pour la journée avec délice !

Comme je l’ai dit, cet hôtel est top. La seule chose qui nous a posé soucis à été le prix des chambres. Visiblement, nous nous sommes mal compris la veille avec le réceptionniste et ce matin, sa collègue nous annonce un prix bien plus élevé ! Avec le restaurant de la veille au soir (heureusement que nous avons été raisonnables), la note ce matin est salée : 1370 Bs pour 1 nuit ! WTF! Même si nous sommes trois, que nous avions 2 chambres et que le restaurant de la veille est compris dans le prix, ça nous apprendra à toujours bien vérifier les prix !

Après cette mésaventure, nous prenons un taxi pour la gare routière où nous cherchons un bus pour Cochabamba.
Si besoin, voici quelques conseils pour choisir votre compagnie :
– faites le tour vous-même des compagnies.
– si vous vous faîtes « rabattre » par un des vendeurs/rabatteurs/crieurs d’une compagnie, aucun problème, mais ne vous laissez jamais forcer la main.
– renseignez-vous et posez des questions (heures de départ, type de bus (photo), type de siège, places disponibles, durée du trajet, prix…)
comparez ! La concurrence est rude mais les prix sont sensiblement les mêmes pour une même destination. Le trajet La Paz>Cochabamba nous a coûté 25Bs chacune.
– ne vous précipitez pas : certains vous diront que leur bus est le prochain à partir mais ce n’est pas toujours vrai. L’heure sera indiquée sur votre ticket et dans certaines gares, sur des écrans d’affichage.
– réglez la taxe d’usage de la gare routière (à La Paz : 2,5Bs) avant d’accéder au quai
– et restez zen 🙂
La guichetière qui nous a vendu nos tickets pour Cochabamba nous a dit que notre bus partait à 9H30. Mais une fois dans le bus, Cyri. s’est rendue compte que l’heure annoncée sur le ticket était 10h et nous sommes réellement parties à 10h10. 😉
Mommy, qui n’a pas l’habitude de ce genre de voyage, nous a bien fait rire quand elle est descendue du bus pour vérifier (et demander, 2 fois) que nos bagages ne soient pas oubliés et mis en soute. Elle qui ne parle pas espagnol, elle a apparemment manié la langue des gestes avec brio !

Quand nous partons, il fait frais dans le bus, mais les paysages que nous croisons sur la route nous font vite oublier ce désagrément et nous réchauffent le cœur.
Malheureusement pour moi, le mal des transports me gagnent vers la fin du trajet. Je me force (ou pas!, vu la nuit passée) à dormir les deux dernières heures jusqu’à l’arrivée à Cochabamba. Quand nous approchons, je me réveille et aperçois de grandes artères bordées de palmiers sous le soleil couchant. Il est 18h quand nous arrivons, de nuit, à la gare routière.

Le « compañero de viaje » de Cyri., avec qui elle a sympathisé pendant le trajet, cochabambino, décide de nous trouver un taxi aux abords de la gare car selon lui, les étrangers doivent faire très attention pour leur sécurité et ne pas se faire avoir. Il négocie directement le tarif avec le chauffeur pour qu’on paye la course à son juste prix (10Bs jusqu’à la Plaza Colón). Sur la place, nous nous repérons par rapport au plan que nous avons, et nous nous dirigeons vers l’hôtel Gina’s, tout proche, que Cyri. a réservé plus tôt dans la journée grâce à sa nouvelle « chip » téléphonique.
La chambre est grande mais un peu défraîchie. La salle de bain est sommaire avec une douche tellement proche des toilettes que je suis sûre qu’avec un peu d’effort, vous pouvez gagner du temps… 😉 Nous avons chacune notre lit, confortable, et c’est le principal pour nous.

Nous ressortons pour dîner et quelques rues plus loin, calle España, nous tombons sur un restaurant végétarien, Menta. Nous commençons à avoir faim car nous n’avons pas fait de vrai repas depuis ce matin. Bien sûr, on ne s’est pas fait avoir cette fois-ci, et on a acheté de quoi grignoter pendant le trajet à la gare de La Paz. Nous avons même profité d’un des arrêts sur la route pour acheter des fèves. Heureusement qu’une de nos voisines dans le bus en avait aussi, ça nous a permis de voir sa technique pour les décortiquer et les manger ! 😉 Bref ! Ce soir, nous avons quand même bien faim, et c’est avec plaisir que nous dégustons nos hamburgers végétariens accompagnés de jus de fruits rafraichissants !

Nous passons ainsi une très bonne soirée, plus en forme que la veille.  Une fois repues et reposées, nous retournons à l’hôtel, y réglons la nuit (300 Bs la chambre, petit déjeuner compris) puis, alors que Mommy s’endort, nous continuons à papoter entre sœurs encore une partie de la soirée avant de sombrer dans les bras de Morphée.

JOUR 4

Mercredi 10 mai 2017.
Cochabamba > Sucre

Aujourd’hui, c’est visite de la ville de Cochabamba ! MaelleBlueBird-carnetderoute1-CBBAJe suis happy, happy, happy, happyyyyy ! On commence doucement, par un petit déjeuner succin, à l’hôtel. Le temps de se préparer, de laisser les bagages à l’accueil et nous voilà dehors.
Nous prenons la direction du téléphérique pour le Cristo de la Concordia. Sur le chemin, les rues que nous prenons me font penser à celles d’Amérique du nord.

Le temps est agréable, le soleil est au rendez-vous et nous avons des températures bien plus clémentes qu’à La Paz. Arrivées au téléphérique, nous apprenons que ce dernier est fermé depuis plusieurs mois pour maintenance. Des taxis sont affrétés spécialement pour faire la montée et la descente (40 Bs A/R). Nous en prenons un et notre chauffeur nous explique que le téléphérique est en maintenance car devenu dangereux. Il ne sait pas pour combien de temps. Le chemin que nous empruntons est au bord du vide, et c’est une épreuve pour Mommy qui est montée à l’arrière (heureusement !). Les pavés nous secouent, il fait une chaleur incroyable et nous ne nous entendons pas dans la voiture. Tout est réuni pour une franche rigolade ! 😀

En haut, on admire le chemin parcouru, et on se sent toutes petites aux pieds du Cristo (33,44 m. de hauteur). Il fait beau, le ciel est superbe et dégagé et il nous offre un magnifique point de vue (à 360°) sur la ville.

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Vue sur Cochabamba

 

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Cristo de la Concordia – Cochabamba

Une fois redescendues, nous nous décidons pour nous rapprocher du Palacio Portales. Nous marchons longuement, avec plaisir et nous traversons le fleuve, el Río Rocha, qui à cette époque de l’année s’apparente plus à un petit cours d’eau. Le quartier de La Recoleta, qui se situe au Nord du centre-ville, est un quartier animé, avec une jolie église et de nombreux cafés et restaurants. Nous décidons de nous y arrêter pour le déjeuner et nous nous écartons de la circulation pour rejoindre le Paseo del Boulevard, place réservée aux piétons.

Ici, vous trouverez de nombreuses churrasquerías. Pour notre part, c’est à La Estancia que nous avons déjeuné. Il y en a pour tous les goûts (grillades ou buffet de salades/légumes), le service est aux petits oignons, la qualité est top, sans parler des quantités qui sont bien plus que généreuses ! Si vous recherchez un bon restaurant, je ne peux que vous le conseiller, même si les prix sont un poil élevés pour la Bolivie (la clientèle locale est d’ailleurs assez chic), mais c’est ça aussi la Bolivie ! Nous, nous nous sommes fait plaisir et nous avons pris des réserves car nous savions que notre prochain vrai repas serait le lendemain.

Après cet excellent repas, une marche digestive s’impose et nous rejoignons à pied le Palacio Portales. MaelleBlueBird-carnetderoute1-CBBA2Son jardin offre une parenthèse agréable, écrin de verdure qui invite au repos et à la détente.

Nous en profitons pour visiter le centre pédagogique et culturel qui s’y trouve et nous admirons les œuvres de l’artiste Sharon Pérez, dans le cadre de l’exposition Yendú, superbe.

La fin d’après-midi se termine sur la Plaza Colón, autour d’un jus de fruit. Mommy et Cyri. décident d’acheter un peu de lembas (appelé plus communément cuñapes en Bolivie), sur un stand de rue. Nous récupérons nos bagages et à 19h, nous sommes à la gare routière.

Si la gare de La Paz est bruyante, ce n’est rien en comparaison de celle-ci ! Le flux des voyageurs est ininterrompu et les vendeurs de tickets de bus s’époumonent et jouent des coudes pour être les premiers à convaincre toute nouvelle personne détectée par leurs radars.

Nos 3h d’attente nous permettent d’observer cette scène de vie quotidienne que rien ne vient troubler. Il y a là des familles, des amis, des couples, des personnes de tous âges et quelques touristes. L’animation de la gare est ponctuée par les enregistrements des paquets des voyageurs et des départs de bus. Nous avons droit à un contrôle des services de l’immigration pendant notre attente et à 22h30, nous sommes enfin installées dans notre bus et prêtes à partir pour Sucre, notre prochaine étape…

To be continued…

Et vous ? c’est quoi votre dada ? 😉