Bilan Culturel – Mars 2020
Comme ce mois de mars est étrange et cela se ressent sur le plan culturel…
Alors que les établissements recevant du public ont fermé leurs portes, les initiatives et relais sur internet ont fleuri et pourtant… c’est un bilan culturel peu fourni et pas très gai que je vous présente aujourd’hui !
Cinéma
Antigone de Sophie Deraspe
J’ai vu ce film québecois dans l’avion qui me ramenait en France tout début mars, après en avoir discuté avec une montréalaise ce qui m’a permis, je pense, de comprendre un peu mieux le parallèle entre la tragédie de Sophocle et l’histoire du film, inspirée d’un fait réel qui s’est déroulé à Montréal en 2008.
Mon avis : J’avais très envie de voir ce film justement parce que j’en avais discuté quelques jours avant mais aussi parce que je souhaite me familiariser avec la culture québecoise. J’ai trouvé ce film captivant, même si je n’étais pas dans les conditions idéales pour le voir. Le film pousse à réfléchir sur différents sujets (immigration, famille, solidarité, justice…) et la transposition de la tragédie grecque à la société actuelle est intéressante (notamment ce qui a trait à la jeunesse et aux médias). L’un dans l’autre, cela m’a donné envie de (re)lire les Antigone de Sophocle et Anouilh.
Lecture
Le dernier des fous de Timothy Findley
Titre original : The last of the crazy people
Le dernier des fous est un huis-clos familial.
Le temps d’un été, on assiste à la décomposition des liens familiaux et à l’échec de la communication de cet environnement familial dysfonctionnel. On suit notamment Hooker, 11 ans, délaissé et solitaire au sein de cette famille qui l’entraîne avec elle dans la folie.
Mon avis : J’ai débuté la lecture de ce roman à mon retour de Montréal début mars. Alors qu’il se lit facilement, je l’ai délaissé pendant ces deux premières semaines de confinement, retardant le moment inéluctable où j’allais être mise en face de cette fin si tragique annoncée dès les premières pages. Ce livre me laisse avec le souffle coupé et la gorge serrée. Se dire que tout tient à un fil. Avec un peu de recul, je pense que c’est un livre remarquable, qui fait réfléchir, au delà de l’importance de la communication, à l’importance de se responsabiliser individuellement, pour ne pas gâcher sa vie et celle des autres, en l’occurrence celle d’Hooker ici…
xxx
J’ai décidé que j’allais essayer de remettre un peu plus de culture dans ma vie au mois d’avril, malgré le confinement, et tenter de me tourner vers plus de légèreté !
Et vous ? Vous arrivez à concilier culture et confinement ?
Oui je comprends. Moi j’ai eu besoin de nourrir ma culture de façon plus légère que d’accoutumée.
Merci pour ton commentaire ! 🙂
Super article!
Zéro culture de mon côté durant le confinement. Mon cerveau a besoin de repos